Tourments
Avec un cœur touché de migraine
Mourant seul dans son arène
Je rompe avec mes pieds nus
Dans des catacombes inconnues
Spectre au milieu des vivants
Figé, je n'avance plus en avant
Je demeure là, cloué sur place
Avec mon corps tout en glace
Mon esprit est fatigué de voguer
Tout le temps comme un drogué
Sur des eaux polluées en orage
Menant juste vers des mirages
La peine m’empêche de respirer
Rend malade ce que j’ai inspiré
Au fond de mon cœur enchaîné
Voulant se libérer et se déchaîner
Ô quiétude est ce que tu existes
Rassure mon âme si pessimiste
Couvre par tes draps somptueux
Mon corps pour qu’il aille mieux
J’ai tant besoin de sentir ta chaleur
Et vitaliser mon cœur sans valeur
Dynamise mes vœux si maigres
De l’emprise de la sombre pègre
Comment sécher les tristes larmes
Pour récupérer un peu mon charme
Disparu sous les ruines des tourments
Qui lui ont volé ses beaux moments
Par Ali EL BOUKHARI
Le 27 Décembre 2006
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