Méditation
Je médite dans ton antre
Par une âme bien sereine
Avec rien dans mon ventre
Qu’un désir de ma reine
Je n’ai plus que ton image
Dans ces moments pâles
Comme un joyeux mirage
Pour éclairer mes dédales
Je souffle sur les braises
Et enflamme ce qui reste
De mes envies en malaises
Pour qu’elles se manifestent
Je t’implore silencieusement
Dans ce temple somptueux
Entends-tu ce cœur amant
Qui te fait ses doux aveux
Efface la fatigue amoncelée
Sur l’édifice de nos passions
Enveloppées par ce barbelé
Sans trouver de compassion
Ô Miroir qui ne ment jamais
Ouvre moi ton cœur d’ange
Est elle bien ma bien-aimée
Car cela me parait étrange
Miroite la parole de la vérité
Pour que je puisse l’entrevoir
Je refuse de faire la charité
Pour ne vivre que dans le noir
Par Ali EL BOUKHARI
Victor Hugo
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